Your gateway to endless inspiration
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Nous, poètes·ses inclusifs·ves, considérons que la poésie a trop longtemps été l'otage de la langue française sexiste imposée par les Académiciens depuis le XVIIe siècle.
Nous considérons que la langue inclusive permet de rétablir la visibilité des femmes, leur valeur, leur égalité, sans nier la pluralité qui existe au sein d'un groupe de personnes.
Nous considérons qu'elle enrichit notre vision du monde, et donc la poésie, et nous souhaitons l'utiliser pour défendre notre éthique, défendre les point de vue des minorités trop souvent laissées de côté, ou noyées dans le vacarme de la masse.
La poésie se situe déjà à la marge de la littérature, de l'écriture, et de l'Art.
Petite sœur pauvre de la musique, elle reste la voix de l'indignation, de l'amour, de l'exil, des émotions, de la compréhension, de l'attention à l'autre, à soi, et au monde, accessible au plus grand nombre.
N'importe qui, armé.e d'un stylo, d'un smartphone, ou d'une bonne mémoire, peut écrire de la poésie inclusive, et nous rejoindre.
Nous faisons partie d'un courant majeur du XXIe siècle, l'Ere de la Parole, de la prise en main de nos discours, de nos idées, de nos représentations de nous-même, et des autres, via toutes les formes de communications possibles.
Nous choisissons la poésie.
Nous choisissons l'inclusivité.
Nous choisissons l'éthique.
Nous choisissons les marges.
- Mathilde Fauve, poétesse inclusive
Si tu veux rester libre
Ne fais pas d’enfant
Ne prends ni crédit
ni femme, ni mari
ni aucun engagement à vie.
Et bénis ta solitude
- Mathilde Fauve
Sur la croupe de ma licorne
je file à toute allure
Je slalome entre les bornes,
les jambes d'adultes, et les voitures
Elle et moi sommes en joie
Le vent qui siffle dans nos oreilles
Nos rires montent jusqu'aux toits
Dans nos yeux brillent des soleils
Et toutes les nuits, dans mon sommeil
elle m'accompagne encore
dans des galopades sans pareilles
et des îles aux trésors
- Mathilde Fauve
Assise sur le canapé
Je tourne lentement les pages
où s'égrènent une flopée
d’enivrantes images
Nadia Becker peint la douceur des nuages
un cygne transporte deux filles qui sourient
un château élève ses tours sans âge
Trois moutons rentrent à la bergerie
Confinée chez moi, je soupire d’envie
J’aime ma famille et je sais qu’elle m’aime aussi
Mais parfois dans nos voix grondent des orages
Il est difficile ma foi, d’être toujours sages
Mes sœurs prennent de la place
l’appartement est petit
et le cœur plein de tendresse
des parents peut être aussi ?
Quand je me sens inquiète
Je pleure dans mon lit
Les histoires se tiennent prêtes
à m’emmener loin d’ici.
- Mathilde Fauve
Vacances d’été
soupe de pâtes en étoiles
galaxies dans mon bol
- Mathilde Fauve
Notre âme a besoin
de calme et de solitude
pour retrouver son éclat
- Mathilde Fauve
L’innocence et la douceur sont aussi des forces
- Mathilde Fauve
Envahie de plantes
cabane ou château magique
iel attend son heure
- Mathilde Fauve